1.Ordinateurs et imprimantes
1.1 Ordinateurs personnels et « quasi-personnels » (publics)
1.2 Serveurs
1.3 Imprimantes2. Réseau
2.1 Plan général
2.2 Accessoires
2.3 Multicouche réseautique
2.4 Logiciel réseau
2.5 Logiciels utilisés dans des échanges directs
2.6 Utilisation du Sélecteur
2.7 Connexion à une imprimante sur le réseau Windows 3.11 pour Workgroups
2.8 Accès telnet au serveur labs3. Petits secrets du transfert de fichiers
3.1 Formats de fichiers
3.2 échanges PC -- Macintosh
3.3 échange Mac -- Unix
3.4 échange PC -- Unix
3.5 échange Apple II -- Mac et PC
3.6 échange de fichiers par courrier électronique
3.7 Exemple extrême4. Station Unix bt-exp
4.1 Commandes indispensables
4.2 Les commandes les plus utilisées
4.3 éditeurs de texte
4.4 Traitements de texte
4.5 Impression
4.6 Compiler et exécuter des programmes
4.7 Communications
4.8 Divers5. Pour que votre ordinateur parle votre langue
5.1 Windows
5.2 Macintosh
5.3 Les accents en français6. Divers
6.1 Traitements de texte
6.2 Impression des textes des programmes
6.3 Conseils d'installation sous Windows 3.11
Les placards débordent de documentation, mais, comme ils contiennent toutes les réponses sur absolument toutes les questions, il est impossible de retrouver rapidement une solution simple a son petit problème, et, de plus, il n'y a rien sur les compatibilités de divers types d'ordinateurs (la réponse « vous devez acheter ça et puis cliquer là-dessus » n'est pas souvent ce que vous voulez).
Dans ce petit guide il y a des conseils pratiques que vous trouverez difficilement ailleurs, pour vous orienter dans le labyrinthe des réseaux et pour savoir que faire devant les difficultés les plus fréquentes. C'est une expérience « sur le tas » de nous-mêmes et de nos collègues que nous avons voulu rendre accessible a tous.
Ici vous ne trouverez que le minimum qui nous semble vraiment indispensable. Si vous n'êtes pas d'accord, essayez de chercher, et quelque temps après vous allez probablement retrouver vous même presque tout ce qui est écrit ici. Mais nous avons déjà perdu notre temps à chercher, pourquoi devriez vous le perdre vous aussi ?
Par ailleurs, nous supposons que vous avez déjà une certaine expérience en informatique, et qu'il suffit de vous mettre sur une bonne voie sans vous ennuyer avec des détails.
Ce guide est un travail collectif : DL a pris une initiative, ramassé l'information, discuté avec les spécialistes et frappé la plupart du document. EB a écrit les parties « Unix » et « Les accents en français » et a mis en forme tout le guide. Certains fragments (plan du réseau) ont été fournis par PB. Enfin, DL est le seul responsable de toutes les remarques qui vous sembleront trop émotionnelles.
à mon avis (moi - DL - j'exprime ici surtout mon opinion et mon expérience d'utilisateur de tous les micro-ordinateurs publics du CRTBT, et il serait inutile de recopier ici la documentation), des problèmes proviennent de :
Si vous avez travaillé toujours sous DOS, il vous sera utile peut-être de noter :
Un avantage principal du Mac est qu'il n'y a besoin de rien apprendre : vous le voyez pour la première fois, et deux heures après vous imprimez votre premier papier, parfaitement mis en page.
C'est parce que vous ne ferez jamais de fausse commande, il n'y a que les choix du menu, et il suffit en principe d'une seule main et d'un seul doigt pour tout le travail : vous cliquez partout avec une souris.
Si le logiciel recherché n'y est pas, ouvrez le disque système (en haut à droite) et cherchez dans le dossier communications - pour tout ce qui est relatif au réseau - ou TraitTexte - pour Word. Regardez aussi dans Utilitaires et Applications.
Son désavantage est qu'il fonctionne toujours en mode graphique. Cela ralentit énormément les choses les plus simples (frappe de texte) en sortant sur l'écran en permanence de gros mégaoctets d'information absolument inutile : belles images, etc. D'ici vient que le pire est d'utiliser le logiciel le plus avancé sur un vieux Mac (un peu comme Windows avec 4 Mo de mémoire vive).
Et encore... il n'y a rien qui ressemble à des simples opérations comme les <F3> ou <F4> de Norton Commander. Pour juste jeter un coup d' il dans un petit fichier vous attendez toute une minute pendant qu'il lance Word.
Il y a très peu de PC au CRTBT, dont un seulement en service public (le Pentium de la salle E425).
Disque dur de 2 gigaoctets. Des sauvegardes de tout son contenu sont effectuées environ toutes les deux semaines. Tous les nouveaux fichiers sont sauvegardés sans effacer les copies précédentes. Vous pourrez même y retrouver vos fichiers que vous aviez perdu « définitivement » il y a une année !
Si vous avez votre propre logiciel, vous aurez peut-être des problèmes de compatibilité : les imprimantes comprennent des langages différents. Par exemple, pour les imprimantes à aiguilles (« 9-pin » et « 24-pin ») il y a les langages IBM et EPSON et il est relativement facile d'écrire vos propres gestionnaires d'imprimantes en langage quasi-machine.
Pour les imprimantes laser, il y a les HP et les PostScript. Les vieux modèles d'imprimantes laser comprenaient sans problème les gestionnaires des imprimantes à aiguilles. Par exemple, une LaserJet HP-II a une fonction 9-pin printer emulation.
1.3.1 Imprimantes LaserJet et PaintJet au CRTBT
Elles sont presque incompatibles avec les imprimantes à aiguilles,
et il est impossible d'écrire vos propres gestionnaires (drivers)
: les émulations EPSON et HP ne sont pas prévues sur les
Apple
Laser, et la seule réponse qui vous est proposée dans
la documentation se réduit à « cliquez sur... S'il
n'y en a pas, achetez... ».
L'imprimante HP Laser Jet 4MV n'a pas non plus d'émulation « à aiguilles ». Remarquez qu'elle est très « intelligente » et nécessitera parfois des changements de configuration pour votre problème particulier. Ceci est fait par l'administrateur du réseau local.
Puis il y a une couche de logiciel de bas niveau dans laquelle sont définis les protocoles. Ce sont des ensembles de règles et de conventions pour l'échange de données sur un réseau. Votre logiciel peut vous en demander, c'est pourquoi il faut un peu connaître les protocoles utilisés au CNRS et au CRTBT :
Application (Eudora...) |
Couche protocole |
Interface NDIS |
Pilote (driver) de carte réseau |
Carte réseau |
Réseau Ethernet |
Les fabricants de réseaux fournissent l'interface NDIS en tant que couche supérieure d'un pilote unique de réseau. Cela permet à n'importe lequel des protocoles de fournir ses requêtes à la carte réseau en appelant cette interface.
L'utilisateur peut donc communiquer sur un réseau TCP/IP ou NetBEUI ou DECNet ou NetWare ou VINES ou autre... en utilisant qu'une carte réseau.
Chaque pilote de réseau NDIS est responsable de l'émission et de la réception de paquets sur le réseau. Il initialise les E/S sur la carte réseau et reçoit les interruptions (c'est son travail vers la partie hardware). Il appelle les pilotes de protocoles situés au dessus pour leur signaler qu'il y a des données à prendre ou que des données ont été envoyées (« donnez moi encore du travail, j'ai fini avec le dernier paquet... »)
Dans Windows 3.11, vous trouverez cela dans Installation ® Changer les paramètres réseau ® Ajouter les protocoles
Au dessus de cette couche, il y a enfin le logiciel installé sur votre ordinateur qui gère l'échange des données, la correspondance, etc. (FTP, Eudora, Netscape, Fetch, etc.)
Et, enfin, il y a ce qu'on appelle le système (MacOS, MS DOS, Windows 3.11 ou même pire - Windows 95 et autres) pour faire marcher tout cela.
Parfois ce « multicouche » est peu digeste, voire pas fonctionnel à cause de l'existence de nombreuses versions, dont beaucoup sont absolument incompatibles, et finalement il est normal que cela ne marche pas.
Il est beaucoup plus facile d'acheter une voiture d'occasion que d'acheter et bien installer un bon logiciel.
Il y a une seule imprimante disponible sur le réseau Windows au CRTBT : la HP LaserJet 4MV du 3 étage.
Pour l'installation, procédez ainsi :
Pour retrouver la station labs avec Telnet, il faut taper
telnet 147.173.1.26ou
telnet labs.polycnrs-gre.frou simplement
telnet labscar il sera retrouvé sur le réseau local polycnrs-gre.fr ; ou cliquer sur telnet labs dans le menu de votre Macintosh.
Il s'agit surtout des fichiers « texte seul » (y compris, bien sur, des fichiers *.tex - , *.ps - PostScript et autres, dans lesquels, au lieu des caractères spéciaux, il y a des séquences spéciales des caractères ASCII 32-126, commençant par un backslash « » etc.) car les applications exécutables sont absolument incompatibles.
Des fichiers Word sont aussi « PC-Mac transportables », mais il faut bien choisir le format dans l'option du menu Enregistrer sous...
On peut aussi lire n'importe quel fichier d'une disquette PC, puis l'enregistrer sur une autre disquette PC ; cela peut vous dépanner en cas de défauts de lecture sur votre PC.
Il y a deux Macs - l'un dans la salle E425, l'autre dans la M104 - qui sont capables de lire votre disquette PC directement ; il suffit de l'insérer et de copier les fichiers comme d'habitude. Les autres Macs publics vous proposeront de formater votre disquette en effaçant irréversiblement tout ce qu'elle contient.
Les mêmes Macs possèdent aussi un autre moyen : une application nommée Apple File Exchange. Il n'est plus conseillé de l'utiliser.
Il faut éviter d'utiliser pour les échanges PC « Mac des disquettes avec un grand nombre de fichiers : pour chaque opération le Mac analyse minutieusement toute la disquette, et cela peut durer une minute environ par fichier. Même pour retirer votre disquette, il vous faudra attendre parfois toute une minute (je ne sais pas ce qu'il fait là-dedans, mais c'est affreux !).
Pour refaire sur un PC un texte reçu du Mac en texte normal, j'utilise un éditeur PC nommé Lexicon : il suffit de lire et re-enregistrer le texte pour lui redonner une forme correcte.
Le problème principal dans tout cela est que ces deux types d'ordinateurs interprètent d'une façon contradictoire les caractères nouvelle ligne et retour chariot.
PC ® Mac : vous aurez un caractère inconnu ([¯]) au début de chaque ligne et vous ne saurez pas comment l'éliminer partout à la fois.
Mac ® PC : Le Mac ne met que le <NL> au bout de chaque ligne et, même si tout a été fait correctement, la plupart des systèmes de traitement de textes du PC n'y rajoutent pas de <CR>, donc il n'y aura qu'une seule ligne de longueur infinie sur votre écran, bien que le fichier puisse avoir un air correct dans le <F3> du Norton Commander.
Toujours attention aux formats binary/text !
à propos des incompatibilités dans les formats texte (<CR> et/ou <LF>), il y a un petit filtre élémentaire qui tourne sur la station bt-exp. Il s'appelle dos2unix et, comme son nom l'indique, il traduit le format DOS (<CR><LF>) en format Unix (<LF>).
Pour le PC il n'y a pas d'application spéciale, il faudra transiter par le Mac.
Les textes seuls passent, évidemment, sans aucun problème dans les deux cas. Seulement, si le texte est trop long (plus de 24 ko), Eudora va le couper en tranches de 24 ko. Normalement il n'y a pas de problème pour le destinataire pour les recoller.
Si vous voulez envoyer un fichier binaire, par exemple un exécutable, une archive etc., et si Ftp n'est pas disponible, il suffit normalement d'en faire un attachment : le système s'occupe lui-même de la transmission correcte. Mais n'envoyez pas des gros fichiers ( > 24 ko), parce qu'ils seront tranchés en morceaux de 24 ko, et vous ne pourrez pas recoller correctement le fichier binaire !
Si vous voyez que votre Eudora commence à recevoir un gros message, arrêtez immédiatement la transmission (Mac : <Pomme>-<Shift>-<Point> ; PC : ??? ) (sinon, le fichier sera effacé de la station labs aussitôt après la transmission) puis retirez-le avec Ftp.
Pour l'envoi d'un fichier binaire dans le corps du message, on utilise la méthode uuencode/uudecode qui transforme votre fichier en un fichier ASCII avec 62 lettres dans chaque ligne, ne contenant que des caractères 32-126. Vous pouvez insérer directement ce « texte simple » dans votre message en rajoutant (avant ou après) tous vos commentaires.
uuencode nom_de_fichierSi vous avez reçu un fichier uuencoded, après avoir découpé votre lettre, décodez-le :
uudecode nom_de_fichierSi le décodage n'a pas marché, cela veut dire, soit que votre Eudora n'a pas marché correctement, soit que vous n'avez pas découpé correctement le fichier de votre message, soit que les versions des uu-codeurs-décodeurs sont trop différentes. Examinez alors le contenu de votre fichier uuencoded : les quelques premières lignes contiennent le nom de fichier et d'autres informations, puis il y a des lignes de 62 caractères. Le fichier se présente donc ainsi :
texte_qui_sera_ignoré_par_uudecodeEssayez d'encoder un autre (n'importe quel) fichier avec votre version de uuencode (pour obtenir un « modèle ») et comparez le résultat avec celui que vous avez reçu. Si besoin est, corrigez les premières lignes d'après votre modèle.
begin droits_d'accès_au_fichier nom_du_fichier
lignes_de_62_caractères
la_dernière_ligne_qui_peut_être_plus_courte
`
end
texte_qui_sera_ignoré_par_uudecode
Pour que les efforts de configuration faits par l'administrateur soient utiles, il est important de ne pas choisir l'antédiluvien sh. ksh est un shell plus évolué dont la syntaxe est très proche de celle de sh. csh est un autre shell moderne dont la syntaxe est inspirée de celle du langage C, c'est aussi le shell par défaut des nouveaux utilisateurs depuis juin 1996. Les différences entre ces shells ne sont pas très visibles pour l'utilisateur débutant.
Pour savoir quel est votre shell par défaut, tapez la commande
grep $LOGNAME /etc/passwd | cut -d: -f7Pour en adopter un autre, il faut taper
chsh $LOGNAME /bin/cshou
chsh $LOGNAME /bin/kshselon ce que vous avez choisi. Le changement sera effectif dès la session suivante.
Tant qu'on est dans les configurations, vérifiez que vous avez bien les fichiers de configuration par défaut sur votre compte en tapant les commandes
cdSi la réponse à la deuxième commande est
head -1 .login
source /usr/local/modeles/logintout va bien. Sinon, remettez tout dans l'ordre en tapant
cp /etc/d.login .loginVous pourrez par la suite rajouter vos propres lignes dans ces fichiers.
cp /etc/d.profile .profile
cp /etc/d.cshrc .cshrc
cp /etc/d.kshrc .kshrc
Attention, si vous vous installez à la console, certains des réglages par défaut ne seront pas pris en compte. Pour qu'ils le soient, il convient d'enlever le caractère # de l'une des deux dernières lignes de votre fichier .vueprofile comme expliqué dans ce même fichier.
man la_commande_qui_m'intéresseSi vous avez bien compris ce que vous venez de lire, vous allez tout de suite vous précipiter sur votre terminal préféré pour lancer la commande
man manoù vous apprendrez, entre autres choses intéressantes, que man utilise le programme more pour afficher ses pages. Ceci est un peu pénible car on ne peut faire défiler le texte que vers l'avant. Pour pallier a ça, je vous conseille d'adopter less pour ce genre de tâche (voir le paragraphe sur less à la fin du chapitre).
$si vous êtes sous ksh (ou sous sh, mais dans ce cas vous vous empressez de changer de shell). Si vous avez choisi csh, l'invite est
bt-exp numéro_de_la_commande :Un résumé monstrueusement résumé des commandes de base du système pourrait ressembler à ce qui suit :
La particularité de vi est qu'il possède deux modes de fonctionnement : un mode insertion dans lequel vous tapez votre texte, et un mode commande dans lequel vous faites tout le reste (déplacement du curseur, recherche, remplacement, déplacement/copie de blocs de texte...).
Pour apprendre à utiliser vi, le mieux est de se faire montrer au début comment ça marche, puis d'étudier le manuel. Si vous avez lancé vi pour voir, et que vous ne savez pas comment sortir, tapez :q! éventuellement précédé d'un <Esc> (utile si vous êtes passé en mode insertion).
L'aide intégrée est très bien faite. Pour l'avoir, lancez emacs et tapez <Control>-h t.
TEX et LATEX sont des traitements de texte à balisage, c'est à dire que le texte doit d'abord être écrit avec un éditeur de texte, en même temps que les commandes de mise en page. Le fichier ainsi obtenu est ensuite compilé, puis le résultat est visualisé ou imprimé.
Si vous voulez apprendre à utiliser TEX ou LATEX, faites vous enseigner ou achetez un bon bouquin. Le système est trop complexe pour être décrit dans une page de manuel. LATEX est le plus simple a utiliser des deux. Ce document a d'ailleurs été réalisé avec LATEX.
Il y a pourtant une méthode très facile et rapide pour l'apprendre : prenez chez un collègue un fichier écrit en , (une autre excellente solution est d'utiliser le fichier apssampl.tex ou d'autres fichiers prévus à cet effet par la rédaction de Phys.Rev., ils sont accessibles par FTP), regardez-le attentivement et tapez dessus. Dans une heure vous aurez votre premier papier a vous.
vi mon_texte.texou
emacs mon_texte.texpuis le compiler avec la commande
latex mon_texteou
tex mon_textequi produit, entre autres, le fichier mon_texte.dvi. Ce dernier peut être pré-visualisé en tapant (sous XWindows)
xdvi nom_texteSi vous êtes sur un terminal en mode texte, vous pouvez quand même avoir une idée de la mise en page en tapant
dvi2tty mon_texteAvant de l'imprimer, le fichier au format dvi devra être converti en PostScript. Ceci est réalisé par la commande
dvips -o mon_texte.ps mon_texteNotez bien que si vous oubliez l'option -o mon_texte.ps, le fichier PostScript sera envoyé directement sur l'imprimante par défaut (la HP de la salle E425).
Vous avez un correcteur orthographique nomme ispell. Pour corriger un texte écrit en anglais, tapez
ispell -t -d english mon_texte.texSi le texte a été tapé en français avec les accents à la mode TEX :
ispell -t mon_texte.texSi le texte utilise les accents du clavier en codage ISO-8859-1, ceci pose un problème a ispell qui ne sait pas qu'on peut taper du de cette façon. Il faut donc commencer par ôter toutes les commandes de votre fichier :
detex mon_texte >mon_texte.txtpuis rechercher les fautes dans la version texte simple :
ispell mon_texte.txtet les corriger sur l'original :
vi mon_texte.texCes deux dernières opérations pouvant se faire simultanément si vous utilisez deux fenêtres à la fois (sur la console ou avec deux connexions Telnet simultanées).
lp nom_de_fichierCette commande envoie une requête d'impression à l'imprimante et affiche le numéro de cette requête. Vous pouvez voir combien il y a d'impressions en attente en tapant
lpstatVous pouvez annuler une impression en tapant
cancel numéro_de_requêteNotez que certaines commandes envoient leur sortie directement à l'imprimante si on ne leur demande pas le contraire (dvips, a2ps).
cc -Aa -o mon_programme mon_programme.cL'option -Aa précise que c'est du C ANSI. Si vous omettez l'option -o mon_programme , le fichier de sortie s'appellera a.out.
Pour compiler un programme Fortran :
f77 mon_programme.f -o mon_programme
mon_programmeC'est ainsi qu'on procède pour des programmes qui s'exécutent rapidement et qui utilisent peu le processeur. Par contre, si vous voulez lancer un gros programme de calcul, il faut penser à en modifier la priorité et, éventuellement, à le lancer en arrière-plan.
La plupart du temps, les utilisateurs de bt-exp font tourner des programmes dits intéractifs : le shell, un éditeur, un lecteur de courrier... Ces programmes sont très peu gourmands en ressources processeur, mais on attend d'eux qu'il répondent instantanément aux sollicitations de l'utilisateur. Les programmes calculatoires, au contraire, sont des gros consommateurs de puissance de calcul, mais en général celui qui attend les résultats n'est pas à une demie seconde près.
Si un programme de calcul lourd partage le processeur avec un utilisateur en mode intéractif, les deux ayant le même niveau de priorité, le programme de calcul va, quelques fois, prendre la main sur l'autre utilisateur et le ralentir. Ceci va peut être lui permettre de gagner une ou deux secondes sur une heure de calcul. Par contre, si le calcul est à un niveau de priorité beaucoup plus bas, il ne tournera que quand l'utilisateur intéractif ne fait rien (ce qui représente plus de 95% du temps). Le confort d'utilisation est amélioré pour l'utilisation intéractive, au prix d'un ralentissement négligeable du calcul.
Il est important que tous les utilisateurs soient coopératifs pour que le système de priorités marche bien. Si vous lancez un calcul avec la priorité par défaut, vous allez un peu ralentir les utilisateurs intéractifs (pas beaucoup, si vous êtes le seul) mais vous allez aussi beaucoup ralentir les éventuels autres utilisateurs qui auraient eu la gentillesse de lancer leurs calculs avec une priorité réduite !
Pour lancer un programme avec priorité réduite, il faut taper
nice +19 mon_programmesi vous êtes sous csh, et
nice -19 mon_programmesi vous êtes sous ksh. Notez qu'en général on colle un « et commercial » (&) derrière la ligne de commande pour que le calcul se déroule un arrière plan (voir plus loin).
Comment ça trop tard ? Votre programme est déjà lancé en priorité normale et vous ne voulez pas l'arrêter ? Ce n'est pas grave, tout peut s'arranger... Si votre programme est en avant-plan, commencez par le mettre en arrière-plan (<Control>-z bg, voir plus loin), ensuite repérez son numéro de processus en tapant psu (c'est un alias), le numéro de processus apparaît dans la colonne PID. Enfin, faites un
renice -n 19 numéro_de_mon_processus
Oui mais, me direz vous, vous pouvez toujours ouvrir une autre connexion, ou peut-être n'avez vous rien d'autre à faire sur la machine pendant l'exécution du programme. Mais c'est quand-même un peu dommage de monopoliser ainsi une connexion inutilement, même si cela ne consomme que très peu de ressources.
Un autre avantage de l'exécution en arrière plan, est qu'on peut se déloguer sans que cela arrête le programme. Et si on plante l'ordinateur depuis lequel on s'est connecté, les programmes lancés en arrière plan continueront à tourner.
Schématiquement, un programme qui tourne peut se trouver dans trois états : en avant plan (il monopolise le terminal), en arrière plan (il tourne en laissant libre le terminal) et arrêté (il ne tourne pas et le terminal est disponible). On peut facilement le faire passer d'un état à un autre.
Pour lancer un programme en avant-plan, on tape
mon_programmetout simplement. Pour le lancer en arrière plan,
mon_programme &Dans ce cas, le shell vous affiche un numéro de job associé à votre commande.
Un programme lancé en avant plan peut être arrêté en tapant <Control>-z au clavier. On peut ensuite le relancer en avant-plan avec
fg [numéro_de_job]ou en arrière-plan avec
bg [numéro_de_job]Le numéro de job est écrit entre accolades car il est optionnel. Si on ne précise pas, c'est le dernier programme arrêté qui sera relancé.
La commande fg permet aussi de faire passer au premier plan un programme qui tourne déjà en arrière plan. On peut à tout moment voir quels sont les jobs associés à un terminal en tapant
jobsAttention à ne pas mettre au premier plan un programme lancé en nice, on ne peut plus l'arrêter alors avec <Control>-z.
Par exemple, vous pouvez vous loguer sur labs par
telnet labsou
rlogin labs
Vous avez intérêt à placer dans votre répertoire privé un fichier nommé .netrc avec au moins la ligne suivante :
default login anonymous passwordmon_nom_de_login@bt-exp.polycnrs-gre.frCeci vous permettra des vous connecter sur les serveurs ftp anonymes sans qu'on vous demande vos nom et mot de passe. L'inconvénient est qu'il faut utiliser l'option -n si on ne veut pas une connexion anonyme, à moins que le nom du serveur et le login associé ne se trouvent aussi dans le fichier .netrc (voir man 4 .netrc).
Si vous êtes sous XWindows (sur la console), vous pouvez utiliser xftp. Vous aurez alors une interface graphique pour faire du FTP.
setenv PAGER /usr/local/bin/less
PAGER=/usr/local/bin/less ; export PAGER
Vous voulez lire, écrire et imprimer des textes, courriers etc., en votre langue n'est pas en alphabet latin ? C'est possible, mais probablement c'est bien ça le problème le plus délicat. Parce que, alors que l'alphabet latin/américain/anglais est entièrement dans la moitié 32-126 des codes ASCII, il n'existe en fait aucun standard (quand il y en a dix, c'est pareil) pour la deuxième moitié dans laquelle on place des lettres accentuées du français, ou des lettres cyrilliques, etc. Avez-vous remarqué que même à l'intérieur du CRTBT les accents en français ne passent pas, ou même se transforment en séquences illisibles de symboles spéciaux ?
Le progrès dans ce domaine est trop rapide pour expliquer tout en détails, donc apprenez les principes et essayez vous-même. En gros, il faut joindre correctement plusieurs composantes : polices, clavier, codes ASCII, codage. Le gestionnaire du clavier attribue à chaque touche un code ASCII, et la police attribue a chaque code ASCII une image graphique - tel ou tel caractère. Le codage attribue à chaque code une lettre réelle de la langue. Normalement chaque police comprend deux parties : la première avec l'alphabet anglais, et la deuxième avec un alphabet « étranger » (tout ce qui n'est pas anglais). Le basculement entre elles est effectué avec un gestionnaire de clavier (keyboard manager, etc.).
Si vos écrits sont destinés à rester dans votre ordinateur, ou à n'en sortir que sous forme imprimée, ceci ne pose aucun problème. Par contre, si vous voulez les faire circuler, ou les rendre accessibles à des personnes utilisant d'autres types d'ordinateur, il vous faut utiliser un code qui soit indépendant de l'ordinateur utilisé.
Pourquoi utiliser l'ISO-8859-1 ? Tout simplement parce qu'il n'y a pas de meilleure solution pour écrire en français en gardant une bonne portabilité.
Peut-être hésitez-vous à adopter ce code car vous voulez rester compatible avec l'écriture en anglais ? Mais en fait ceci n'est pas un problème, le code ISO-8859-1 a été conçu pour, entre autres, l'anglais, le français, l'allemand, l'espagnol, l'italien, le portugais, le suédois, le norvégien...
On pourrait aussi se dire qu'un tel standard, qui n'est associé à aucun fabriquant d'ordinateurs, ne peut trouver une large audience. Ceci devient de plus en plus faux : à présent la plupart des systèmes Unix utilisent le code ISO (les stations HP semblent être une exception), il en va de même pour Windows, Amiga et les machines sous VMS qui utilisent un code pratiquement identique au code ISO.
Par ailleurs, ce code est aussi le standard des échanges dans les groupes de discussion francophones de Usenet (les news), et le seul utilisable pour écrire du courrier électronique en français. Si votre ordinateur utilise un autre code, il suffit en général d'avoir des programmes de réseau bien configurés pour que la traduction se fasse automatiquement.
Le plus simple, évidemment, est de transmettre un octet pour chaque caractère du texte. C'est cette façon de faire qu'il faut préférer si vous voulez que tout le monde puisse vous lire.
Cependant, on peut imaginer qu'on ait affaire à une liaison très primitive qui n'accepte que les caractères de 7 bits de largeur. Dans ce cas, on emploie une technique de transcription appelée « Quoted Printable » dans laquelle chaque caractère non ASCII est remplacé par une séquence du type « =E9 » (E9 est le numéro hexadécimal correspondant à la lettre « é » dans le code ISO).
Je vous déconseille fortement d'utiliser cette méthode. D'une part parce que les programmes de lecture de courrier électronique savent très rarement déchiffrer ça (alors qu'ils n'ont pas de problème avec un transfert 8 bits) ; d'autre part parce que les liaisons 7 bits sont de plus en plus rares de ce côté de l'Atlantique. En France vous ne devriez pas avoir de problème pour faire passer du « 8 bits » partout, de même pour une grande partie de l'Europe ; même les liaisons entre la France et le Méxique laissent passer le 8 bit. à ma connaissance, il n'y a qu'aux états Unis que cela pose problème... mais de toutes façons vous écrivez en anglais à vos correspondants américains !
Un minimum de configuration s'impose ici. Voyez d'abord quelle est la version d'Eudora que vous utilisez (menu « Pomme » quand Eudora tourne). Si c'est une version 1.3, commencez par la mettre dans la corbeille, puis allez chercher Eudora 1.5.3 dans le serveur.
Une fois que vous avez une version à jour, allez dans le menu Special ® Settings... ® Sending Mail et décochez la case « May use Quoted-Printable. ». à partir de ce moment, tous vos messages sortiront en 8 bits.
Vous pouvez lire ou envoyer du courrier en utilisant la commande standard mail. Il est toutefois préférable d'utiliser elm qui est un programme plus à jour et plus convivial. Lorsque vous le lancez pour la première fois, il vous propose de créer un répertoire .elm. Il faut bien sûr accepter. Ensuite, en tapant « o » (la lettre o comme dans options) vous avez un menu qui vous permet de régler certaines options. Ensuite, même si vous n'avez changé aucune option, tapez « > » pour sauver le fichier de configuration.
Une fois sorti de elm, éditez le fichier .elm/elmrc et ajoutez y les lignes suivantes :
charset = ISO-8859-1Maintenant, les messages que vous enverrez seront en 8 bits mais vous pourrez lire aussi bien les 8 bits que le Quoted Printable.
textencoding = 8bit
Le premier est que elm se contente d'envoyer ce que vous écrivez sans préciser qu'il y a des caractères en 8 bits. Normalement cela ne pose pas de problème sauf... si votre correspondant utilise Eudora. En effet, Eudora refuse d'afficher les caractères en 8 bits si leur présence n'est pas annoncée dans l'en-tête du message. Pour que elm envoie des en-têtes conformes, mettez dans votre répertoire .elm un fichier nommé elmheaders contenant les lignes suivantes :
Mime-Version: 1.0Vous pouvez en profiter pour rajouter par exemple
Content-Type: text/plain; charset=ïso-8859-1"
Content-Transfer-Encoding: 8bit
Reply-To: mon_login@labs.polycnrs-gre.frsi vous écrivez depuis bt-exp mais vous voulez qu'on vous réponde vers labs.
Le deuxième problème est que vous ne lirez pas les messages codés en « Quoted Printable ». à la place vous aurez les affreux codes =E9, etc. Un embryon de solution est donné par le programme "7E bonet/bin/qp2iso qui transforme le « Quoted Printable » en caractères ISO. Par exemple, dans mes options de elm (menu options), en face de D)isplay mail using, j'ai mis « qp2iso | less -cM ».
Cependant, ce programme n'est pas vraiment au point. Si on reçoit un message en 8 bits contenant le caractère « = », qp2iso va l'interpréter comme étant le début d'un code Quoted Printable. S'il y a des gens intéressés, on peut envisager de mettre au point ce programme.
Ensuite, allez dans Edition ® Préférences ® Sessions ® Default et en face de Table de conversion sélectionnez ISO 8859-1.
Pour labs, il va falloir le faire vous même. Aux dernières nouvelles, presque tout le monde sur cette machine utilise csh ou tcsh comme shell. Pour configurer votre compte, il vous suffit alors d'ajouter les lignes suivantes dans votre fichier .login :
setenv LC_CTYPE iso_8859_1
stty -parenb cs8 -istrip
Au moment de se connecter, il faut choisir comme langue « english.iso88591 ». Il faut aussi créer un fichier .Xdefaults dans son répertoire privé avec les lignes suivantes :
*Font: lucidasanstypewriter-18et rendre ce fichier actif en rajoutant dans son .cshrc
*systemFont: lucidasanstypewriter-18
if($?VUE) setenv XENVIRONMENT /disc/home/mon_nom_de_login/.Xdefaultssi vous êtes sous csh. Si vous êtes sous ksh, rajoutez dans votre .profile
if [ "$VUE" ]; thenIl reste le problème des touches mortes qui ne sont pas gérées (tréma, accent circonflexe...). Ce serait bien si quelqu'un proposait une méthode plus satisfaisante pour gérer les caractères ISO sur la console.
XENVIRONMENT=/disc/home/mon_nom_de_login/.Xdefaults; export XENVIRONMENT
fi
Pour , quand-même, il est indispensable de taper le texte seul dans Word (ou un autre éditeur). Parfois une autre police que celle par défaut est plus confortable. Par exemple, je préfère la Genève ou Monaco, mais après n'oubliez pas de changer le format sur texte seul.
Quelques remarques sur la compatibilité de différentes versions de :
Il y a des versions
De plus, sur les machines en service public, tout est ouvert au changement par le tout venant, et si vous ne faites pas attention aux fichiers « styles », vous risquez d'être bien surpris. Gardez donc vos styles dans un endroit sûr et copiez-les dans le répertoire de travail TEX quand il le faut.
Voir aussi le chapitre 4.
EB a installé sur la station un petit utilitaire qui fait des jolis listings avec des en-têtes, deux pages logiques par page physique, etc... Non seulement c'est plus joli mais ça économise du papier. Donc, si on est sur la station :
a2ps mon_joli_programme.cpour imprimer sur la laser du 3 ;
a2ps -nP mon_joli_programme.c >mon_joli_programme.pspour obtenir un fichier PostScript qu'on pourra imprimer par la suite sur l'imprimante de son choix.
Il y a des options pour changer les en-têtes, numéroter les lignes, etc... Voir le man.